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Publics spécifiques

 

La plasticité du conte permet aux artistes de s’adresser aussi bien aux tout petits qu’aux personnes âgées, en milieu ouvert comme en milieu fermé. C’est le mot qui fait image, l’espace scénique peut être très réduit et l’adresse directe, sans quatrième mur, permet d’adapter le vocabulaire à ceux qui écoutent.

Publics empêchés

Dès 1998 La Baleine qui dit « Vagues » a fait intervenir des conteur.se.s à l’hôpital. Des temps contés hebdomadaires, parfois en chambre stérile pour un seul enfant, des projets récurrents comme en 2012 au service Pédiatrie de l’hôpital de la Timone où conte et dessin ouvraient sur l’imaginaire.

Quand la liberté d’explorer le monde et de communiquer est contrainte, le conte élargit l’horizon. Des interventions en établissement pénitentiaire pour mineurs ont été des points d’appui culturels, moments d’écoute et d’échange, de découverte du symbolisme véhiculé par les contes qu’on retrouve dans les scénarios des blockbusters connus des adolescents.
Côté adultes, un projet mené avec Culture du cœur 13 a amené des pères incarcérés à raconter à leurs enfants pendant le goûter de Noël dans la prison.

Les contes sont des voyages immobiles dans les cultures du monde, les publics s’en emparent en les racontant à leur manière, en EHPAD par exemple la transmission de répertoire peut aussi se faire d’un résident vers le conteur. Des enfants d’ITEP ou de SESSAD les illustrent, parfois avec des dessins, mais aussi en volume comme pour cette exposition d’un groupe du SESSAD de Manosque qui a travaillé avec la céramiste Marie Phliponneau.

Actions éducatives

Le conte est présent dans les manuels scolaires « depuis toujours ». Faire sortir les histoires des livres c’est rencontrer le spectacle vivant, découvrir différentes versions, avoir envie de retourner au livre comme de s’essayer à raconter.

Open Book
Exemple de publication

Dès 1998 La Baleine qui dit « Vagues » a proposé à la rencontre du conte , deux heures d’écoute et d’échange avec des classes de collégiens dans différentes villes des Bouches-du-Rhône. Un format qui leur a permis d’entendre des contes merveilleux, de la mythologie comme des récits de création du monde ou des classiques du répertoire étudiés en classe. Des balades en nature ont aussi amené à la création de contes qui ont été publiés.

Depuis 2016 un travail global de territoire en Pays de Forcalquier – Montagne de Lure, avec une progression pédagogique dans toutes les classes de la petite section de maternelle jusqu’en CM2, donne aux enfants une « culture du conte ».
Cela les amène en 6ème à plusieurs heures de sensibilisation transdisciplinaire et interculturelle. En 5ème un projet pilote de classe à option conte est en place depuis l’année scolaire 2019-2020.

Des conteur.se.s interviennent aussi en lycée professionnel pour faire découvrir les spécificités du conte et l’aborder comme un outil pour créer du lien dans les formations conduisant aux métiers d’animation ou d’aide à la personne.