Les livres ont permis à bien des contes de traverser le temps. La Baleine qui dit « Vagues » a très vite proposé un salon du livre de conte dans le cadre de Lire en fête, manifestation nationale.
Salon qui faisait sortir les histoires des livres avec des temps contés. Écriture orale, littérature, spectacle vivant côtoyaient ethnologie et sociologie.
Le public rencontrait artistes et auteur.trice.s qui font le conte contemporain d’aujourd’hui.
Les nuits du conte ont été une marque de fabrique dès 1999 avec île été une fois, nuit entière de conte sur les îles du Frioul au large de Marseille où publics et artistes étaient itinérants. Le dernier conte faisait se lever le soleil sur la rade. Un rendez-vous qui a donné à entendre bien des voix du conte francophone.
Autre exemple, pour valoriser le centre ancien d’une ville comme à Pertuis (Vaucluse), Contes au clair de lune pendant dix années consécutives.
La Baleine qui dit « Vagues » s’est souvent invitée dans les musées. Parmi les formats initiés, sur une scénographie d’A. Perez, les safaris nocturnes au Muséum d’Histoire Naturelle. A la nuit tombée le public déambulait parmi les animaux avec une lampe de poche suivant des haltes contées auprès du tigre ou de l’aigle.
Autres collaborations, les colloques scientifiques, notamment dans le champ de la psychologie, où le conte intervient comme une illustration, un élargissement du propos, un ancrage culturel comme pour Violences ? Parlons-en, parlons nous !
Cette dynamique évènementielle s’est retrouvée au cœur d’un projet de festival. Bruno de La Salle a proposé le nom les Oralies , festival de conte dont il avait été directeur artistique dans les Alpes de Haute Provence.
Des Oralies à géographie et géométrie variables se sont ainsi déroulées dès 2009 à Marseille, relocalisées au Pays de Forcalquier – Montagne de Lure depuis 2016.