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Des scènes pour le Conte

 

En 1996, des passionnés de conte sont à l’initiative de La Baleine qui dit « Vagues ».
Dans leur enthousiasme d’aller à la rencontre du public ils identifient l’absence d’une scène dédiée, il faut donc l’inventer.

Théâtres du conte

Cours Julien
Consultez le programme 2007-2008

Automne 1997, le Théâtre du conte ouvre à Marseille rue Barbaroux. Une scène de 12 m², une jauge à 50 spectateurs, un.e conteur.se différent.e chaque semaine pour tout public en soirée et des rendez-vous jeune public. Les artistes invités se produisaient aussi dans les médiathèques qui furent les premières scènes du renouveau du conte dans les années 70. Ainsi se crée pour le conte un public qui participe encore de l’aventure.

En 2006 l’offre se diversifie avec un nouveau lieu Cours Julien à Marseille. Une scène de 35 m², une jauge à 95 spectateurs, des livres de conte à consulter pour tous les âges, des rendez-vous pour les tout petits le dimanche matin, des contes en épisodes à suivre sur la terrasse, des nuits entières de conte…

Plus d’espace, plus de possibilité d’accueil tant pour les artistes que pour le public.

Hors programmation, des écoles, centres sociaux de Marseille ou d’ailleurs viennent au Théâtre du conte pour écouter les histoires du monde.

En partenariat avec la Baleine qui dit « Vagues », d’autres scènes s’ouvrent au conte comme le Théâtre National de Marseille La Criée depuis 2012 avec des co productions et co réalisations pour des spectacles jeune ou moins jeune public et des nouveaux formats qui s’inventent, par exemple le Marathon du Merveilleux, puis la Journée des Merveilles.

Dès 2012 des visites contées du chantier du MUCEM initient un partenariat récurrent au gré des thématiques des expositions sur la scène de l’auditorium ou en extérieur. Patrimoine oral et patrimoine matériel se rejoignent le temps d’un spectacle.

Évènements

Les livres ont permis à bien des contes de traverser le temps. La Baleine qui dit « Vagues » a très vite proposé un salon du livre de conte dans le cadre de Lire en fête, manifestation nationale.
Salon qui faisait sortir les histoires des livres avec des temps contés. Écriture orale, littérature, spectacle vivant côtoyaient ethnologie et sociologie.
Le public rencontrait artistes et auteur.trice.s qui font le conte contemporain d’aujourd’hui.

Les nuits du conte ont été une marque de fabrique dès 1999 avec île été une fois, nuit entière de conte sur les îles du Frioul au large de Marseille où publics et artistes étaient itinérants. Le dernier conte faisait se lever le soleil sur la rade. Un rendez-vous qui a donné à entendre bien des voix du conte francophone.

Autre exemple, pour valoriser le centre ancien d’une ville comme à Pertuis (Vaucluse), Contes au clair de lune pendant dix années consécutives.

La Baleine qui dit « Vagues » s’est souvent invitée dans les musées. Parmi les formats initiés, sur une scénographie d’A. Perez, les safaris nocturnes au Muséum d’Histoire Naturelle. A la nuit tombée le public déambulait parmi les animaux avec une lampe de poche suivant des haltes contées auprès du tigre ou de l’aigle.

Autres collaborations, les colloques scientifiques, notamment dans le champ de la psychologie, où le conte intervient comme une illustration, un élargissement du propos, un ancrage culturel comme pour Violences ? Parlons-en, parlons nous !

Cette dynamique évènementielle s’est retrouvée au cœur d’un projet de festival. Bruno de La Salle a proposé le nom les Oralies , festival de conte dont il avait été directeur artistique dans les Alpes de Haute Provence.
Des Oralies à géographie et géométrie variables se sont ainsi déroulées dès 2009 à Marseille, relocalisées au Pays de Forcalquier – Montagne de Lure depuis 2016.

Vidéo Les Oralies 2018